Guerre dans la bande de Gaza : l'armée israélienne appelle à évacuer "immédiatement" des zones du nord de l'enclave palestinienne

Ce direct est désormais terminé.

Les raids se poursuivent. L'armée israélienne a appelé, mardi 13 mai, à évacuer plusieurs zones du nord de la bande de Gaza. "Ceci est un dernier avertissement préalable avant l'attaque ! Tsahal frappera avec force toute zone d'où sont lancées des roquettes", a écrit le porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur les réseaux sociaux. "Pour votre sécurité, vous devez vous rendre immédiatement dans les abris connus de la ville de Gaza", a-t-il ajouté.

Paris maintient sa position sur la reconnaissance d'un Etat palestinien. "Personne ne dictera sa position à la France", a lancé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée. Une réponse à son homologue israélien, Gideon Saar, qui a récemment menacé de "mesures unilatérales" les pays qui feraient ce choix.

Benyamin Nétanyahou ne souhaite pas "arrêter la guerre". "Il n'y aura aucune situation où nous arrêterons la guerre" contre le Hamas, a assuré le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d'une rencontre avec des soldats réservistes. "Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force [à Gaza] pour achever l'opération et vaincre le Hamas", a-t-il ajouté, selon un communiqué de son bureau.

Les préparatifs pour le déplacement des Gazaouis avancent. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé que ses services s'employaient actuellement à trouver des pays prêts à accepter des Palestiniens qui quitteraient la bande de Gaza, selon son bureau. "Si nous leur offrons la possibilité de partir, je vous le dis, plus de 50% partiront, et je pense même bien davantage", a-t-il ajouté, selon un communiqué de ses services.

Donald Trump en visite au Moyen-Orient. Le président américain a commencé mardi une tournée qui le conduit jusqu'à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas. Face à une diplomatie américaine très active, mais pas toujours lisible, les Etats du Golfe chercheront à comprendre, voire à influencer la position de Donald Trump, notamment sur Gaza et la Syrie.