Ils sont ceux dont dépend l’avenir du projet de loi sur l’immigration. Lundi à 17 heures, sept députés et sept sénateurs se retrouveront à l’Assemblée nationale, en commission mixte paritaire (CMP). Leur objectif: sceller un accord sur le texte de Gérald Darmanin, rejeté lundi par les députés avant même le début des débats dans l’Hémicycle - un sévère échec pour le gouvernement.
Emmanuel Macron espère qu’un compromis sera trouvé, préalable à un vote final incertain au Parlement dans la foulée. En cas de désaccord, le texte sera abandonné, a prévenu mardi soir à l’Élysée le chef de l’État, soucieux de ne pas recourir à la méthode forte du 49.3. En attendant, charge à sa première ministre, Élisabeth Borne, de multiplier les rencontres de préparation avec les dirigeants des Républicains et de sa majorité.
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L’équation est claire: vu la répartition des forces politiques en commission mixte paritaire, la coalition Macron doit s’accorder avec la droite, les deux camps disposant chacun de cinq représentants…