Libération d'otages : "C'est le choix du Hamas de poursuivre cette torture psychologique y compris dans le cadre de cet accord de libération", constate l'avocat Sacha Ghozlan
"C'est le choix du Hamas de poursuivre cette torture psychologique y compris dans le cadre de cet accord de libération", a affirmé vendredi 17 janvier sur franceinfo Sacha Ghozlan, avocat et cofondateur de l'association des familles du 7 octobre, après l'annonce d'une trêve dans la bande de Gaza et de la libération des otages. Les 33 personnes détenues par l'organisation terroriste depuis 468 jours seront libérées au compte-goutte "par groupe de 3 ou 4. Et les familles ignorent si elles vont retrouver un proche ou malheureusement des corps", insiste Sacha Ghozlan.
"Les familles sont prévenues au dernier moment, parce que l'accord est fragile", souligne l'avocat. "Les autorités israéliennes doivent mobiliser des médecins pour prendre en charge des otages malnutris et qui n'ont pas vu la lumière du jour depuis plus d'un an." Sacha Ghozlan dénonce "un supplice de plus". "Les familles ne seront informées que 24h avant la libération de leurs proches dans l'incertitude absolue." Parmi les personnes libérables figurent bien deux Français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, kidnappés dans un kibboutz. C'est Emmanuel Macron qui l'a confirmé en fin de matinée ce vendredi.
"L'espoir est plus que jamais présent, il y a aussi beaucoup de prudence", "on ne sait pas si les otages sont vivants morts, blessés, malades", tempère Sacha Ghozlan. Le cofondateur de l'association des familles du 7 octobre rappelle qu'à l'issue de cette phase de libération, une soixantaine de personnes resteront encore sous le joug du Hamas dans la bande de Gaza.