Cecilia Sala, la journaliste italienne détenue en Iran a été libérée
« Notre compatriote a été libérée par les autorités iraniennes et rentre en Italie », ont annoncé les services du gouvernement italien dans un communiqué publié mercredi 8 janvier en fin de matinée. Cecilia Sala, journaliste italienne détenue en Iran avait été arrêté à Téhéran le 19 décembre pour avoir « enfreint les lois » de la République islamique. Cette libération est le fruit « d’un travail intense à travers les voies diplomatiques et de renseignement », souligne le communiqué.
25 journalistes toujours détenus en Iran
Âgée de 29 ans, la journaliste travaille pour Chora Media, un site de podcasts, ainsi que pour le quotidien Il Foglio. L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) a de son côté exprimé son « immense soulagement ». « Maintenant, les 25 journalistes toujours détenus dans les prisons iraniennes doivent eux aussi être libérés », a-t-elle ajouté dans un bref communiqué.
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani avait convoqué le 2 janvier l’ambassadeur d’Iran, Rome exigeant la « libération immédiate » de la journaliste. L’Italie avait aussi exigé pour la détenue « un traitement respectueux de la dignité humaine », alors que selon la presse italienne elle se trouvait à l’isolement, contrainte de dormir par terre, et avait été privée de ses lunettes.
L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs soutiens et des ONG de s’en servir comme monnaie d’échange dans des négociations d’État à État. Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple français emprisonné depuis 2022 lors d’un séjour touristique, sont ainsi accusés par les autorités iraniennes d’« espionnage », ce que leurs proches « réfutent fermement ». Un troisième Français, prénommé Olivier mais dont le nom de famille n’a pas été rendu public, est également détenu en Iran depuis 2022. Paris qualifie ces prisonniers d’« otages d’État ».
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