Baptême du feu pour la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra. Lors d’un premier déplacement dans un collège des Yvelines, la presse l’a interrogée sur la scolarisation de ses trois garçons à Stanislas, établissement catholique sous contrat du 6e arrondissement parisien. La ministre raconte alors l’histoire de son fils aîné qui, «comme sa maman», a commencé à l’école publique, puis «la frustration de ses parents à voir des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées.»
Comme «des centaines de milliers de familles», ils ont alors cherché «une solution différente». À proximité, dans la rue Stanislas, où ils habitaient à l’époque. Et où se trouve l’établissement élitiste, où leurs enfants sont «bien formés», «épanouis», «en sécurité». La ministre assume ce choix. Et apporte du grain à moudre à l’objectif présidentiel de mettre fin aux heures non remplacées.
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