Conclave sur les retraites : "Il faut entendre le départ de Force Ouvrière des négociations comme un signal d'alarme", assure le secrétaire national du Parti socialiste Arthur Delaporte

Sur les retraites, "si on veut que ça aboutisse, il faut que chacun fasse des efforts et tout ne doit pas venir de la part des salariés", assure Arthur Delaporte, député PS du Calvados, invité de franceinfo soir jeudi 27 février. Le secrétaire national du Parti socialiste. Il réagit au départ un peu plus tôt dans la journée du syndicat Force ouvrière de la table des négociations juste après le début du conclave qui réunit syndicats et patronat pour tenter d'amender la réforme des retraites de 2023. "Il faut entendre le départ de Force Ouvrière des négociations comme un signal d'alarme."

"Ce n'est pas de bon augure et ça doit être un signal d'alerte pour le Premier ministre. Il ne peut pas faire n'importe quoi avec la réforme des retraites et surtout pas ce qu'il veut", assure Arthur Delaporte. "Il faut arrêter cet amateurisme de François Bayrou. Oui, il faut que les partenaires sociaux, autour de la table, puissent être entendus et notamment quand ils disent qu'il ne pourra pas y avoir d’avancées significatives s'il n'y a pas, notamment, de recul sur l'âge légal de départ."

Selon le secrétaire national du Parti socialiste, il n’y a "pas de tabou mais une exigence, l’exigence démocratique". "Il faudra revenir au Parlement" après ce conclave, assure Arthur Delaporte. "Il faut un débat démocratique", sinon "la possibilité de la censure est réelle", dit-il.

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