«J’ai fui mon pays à cause du terrorisme mais c’est presque pire ici»: ces réfugiés qui quittent Mayotte pour la métropole

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Des habitants se réunissent pour organiser des patrouilles afin d’assurer la sécurité dans le quartier Kaweni de Mamoudzou, sur l’île de Mayotte, le 18 février dernier. JULIEN DE ROSA/AFP

RÉCIT - Originaires d’Afrique de l’Est, ils iront dans des centres d’accueil, dont celui aménagé dans un château des Yvelines.

À Mamoudzou (Mayotte)

Dès 6 heures du matin, lundi, les abris de fortune faits de bambou et de planches de bois ont été détruits par les services techniques de la mairie de Mamoudzou. La veille, des réfugiés originaires d’Afrique des Grands Lacs, installés dans ce camp près du stade de Cavani, avaient commencé eux-mêmes le démantèlement, avant que la pluie ne les empêche de poursuivre. Au total, 308 personnes - ayant obtenu le statut de réfugié - ont été identifiées sur place et ont quitté Mayotte pour la métropole, hier. Selon Le Parisien, près de 200 d’entre eux seront accueillis dans un château des Yvelines, au domaine de Thiverval-Grignon, «au moins jusqu’à la mi-mars avant d’être dirigés vers des solutions d’hébergement pérennes».

«Beaucoup de personnes sont parties mais pas moi», regrette Chantal, arrivée du Congo il y a deux ans «pour fuir la guerre» avec ses trois enfants. Cette trentenaire vit avec sa famille dans une cabane qui prend l’eau. «On m’a dit qu’on m’appellerait la prochaine…

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