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En France et dans le monde, le mouvement « Debout pour la Science » se lève face aux obscurantismes
Depuis son investiture fin janvier, Donald Trump conduit des attaques massives contre les sciences, coupant à la tronçonneuse dans les budgets et dans les effectifs, entraînant le gel de programmes, l’abandon de projets, la multiplication des censures et des interdictions. Il ne cesse de prendre des mesures contre la recherche scientifique et son financement, provoquant l’inquiétude, l’indignation et le désarroi de nombreux scientifiques tant la situation états-unienne est grave. Le président américain multiplie les offensives contre tout ce qui a trait au climat, à la protection de l’environnement, aux sciences humaines et sociales et à la santé publique. Pour la seconde fois, Donald Trump qui considère que le réchauffement de la planète est un « canular », a sorti son pays des Accords de Paris. Il a signé un décret pour interdire les programmes « diversité, équité et inclusion ». Il a supprimé un projet de la NASA destiné à la surveillance de la Terre. Il a fait retirer des sites fédéraux des milliers de pages internet mentionnant des sujets qu’il a interdits. Donald Trump a dit vouloir réduire les effectifs de l’Agence américaine de protection de l’environnement et les recherches liées aux énergies renouvelables, à l’économie verte, à l’environnement et à la justice sociale. De nombreux financements ont été sabrés, notamment les fonds de l’agence USAID qui représente 42 % de l’aide humanitaire dans le monde. Le 4 mars, souligne l’astrophysicien Olivier Berné, organisateur de la marche pour la science en 2017, Donald Trump a annoncé que « tout financement fédéral sera coupé pour les universités tolérant des manifestations illégales. Les agitateurs seront emprisonnés ou expulsés. Les étudiants américains seront exclus définitivement ou arrêtés ». Et le 7 mars, jour de protestation mondiale contre sa politique, il a réagi par la provocation en annonçant la « suppression immédiate » de 400 millions de dollars (370 millions d’euros) de subventions fédérales à l’université Columbia de New York, fer de lance des manifestations propalestiniennes de l’an dernier.