En Argentine, les «casseroles de la colère» face à Javier Milei

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Manifestation contre la politique du nouveau président argentin, Javier Milei, le 27 décembre à Buenos Aires. LUIS ROBAYO/AFP

DÉCRYPTAGE - Les premières mesures du président, investi le 10 décembre, ont provoqué des manifestations à travers le pays.

Buenos Aires

Il fait de plus en plus chaud dans le centre bétonné de Buenos Aires. L’été austral, qui a tardé à poindre, s’est finalement installé dans les rues de la capitale argentine, devenue tout d’un coup étouffante. De nombreux Porteños ont déjà posé leurs serviettes sur les plages de Mar del Plata et des autres stations balnéaires de la côte atlantique. Ceux-ci suivront, de manière distraite, l’actualité politique estivale, qui promet d’être agitée.

Outre la poussée du mercure, une série de manifestations est venue réchauffer l’atmosphère. Dans la capitale et dans les principales villes du pays, les premières mesures du président Javier Milei, investi le 10 décembre, ont mobilisé une partie de la population contre son gouvernement.

Il y a un an, sur la place Tribunales, au pied de l’Obelisco et tout le long de l’immense avenue 9 de Julio, la plus large du monde, une foule en liesse communiait pour célébrer la victoire en Coupe du monde face à la France. Aujourd’hui, la «grieta» (la…

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