«Les ombres au tableau d’Emmanuel Macron»

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Laurence de Charette. Le Figaro

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Le naufrage éducatif français appelle, avant toute autre fantaisie, à la refondation de l’école autour de la transmission des connaissances et l’enseignement des fondamentaux.

L’école aurait-elle enfin trouvé sa juste place dans le projet présidentiel - au cœur de ce «réarmement civique», de cette «France forte» promise par Emmanuel Macron?

À sa façon, celle d’un peintre impressionniste, le chef de l’État s’est employé à brosser, par petites touches, une vision. Ses premiers coups de pinceau ont esquissé le chemin d’un retour - ô combien nécessaire - à l’autorité et aux grandes «valeurs». Emmanuel Macron a réintroduit l’uniforme dans le tableau. Il ne prononce pas le mot - il préfère parler de «tenue unique» - mais il vante le concept qui «efface les inégalités et crée les conditions du respect», et fait l’éloge de l’apprentissage de La Marseillaise en primaire. On ne peut que s’en réjouir.

Avant le théâtre, apprendre à lire, écrire compter

L’ouvrage reste pourtant flou. Le peintre élyséen, peaufinant son œuvre au fil des questions, promet une nouvelle fois la généralisation du service national universel, une arlésienne aux contours imprécis dont on n’est sans doute pas près de voir la couleur. Il ajoute une touche…

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