Fête de l’Humanité : au Village du monde, défendre la solidarité et la paix face aux conflits internationaux
Au cœur de l’Essonne, durant trois jours, le Village du monde accueillera une centaine de stands et d’organisations internationales. Pour cette 90e Fête de l’Humanité et dans un contexte menaçant pour la paix mondiale et la survie de la planète, les 12, 13 et 14 septembre, sur la Base 217 du Plessis-Pâté, les allées résonneront aux couleurs des combats des peuples en Palestine, à Cuba, en Haïti, en Irlande, au Vietnam, etc.
Depuis son lancement en 1954, avec la première Cité internationale, qui avait souhaité mettre en avant la solidarité des luttes entre les mouvements progressistes et la paix, soixante et onze ans plus tard, les mêmes idées demeurent. Le génocide à Gaza, la guerre en Ukraine et en République démocratique du Congo, les mouvements de décolonisation en Kanaky – Nouvelle-Calédonie et au Sahara occidental vont rythmer cette nouvelle édition.
Débats et initiatives pour un monde plus juste
Les enjeux géopolitiques et internationaux n’ont jamais eu autant besoin d’être décryptés. Avec le retour de Donald Trump et sa guerre économique, pour maintenir la domination des États-Unis, des impérialismes qui font le choix du conflit militaire, la nécessité d’imaginer des alternatives progressistes et une autre diplomatie apparaît primordiale pour l’ensemble des peuples. Le combat contre l’extrême droite et son obscurantisme est lancé.
À l’espace débat du Village du monde, la course à la militarisation, les 200 ans de la dette haïtienne, les 80 ans de l’ONU, les guerres menées par Benyamin Netanyahou au Moyen-Orient, les 50 ans de la libération du Vietnam, le blocus de Cuba, la privatisation de l’aide humanitaire vont faire l’objet d’autant de conférences et d’initiatives communes.
Dans cet immense étalage de stands multicolores, les saveurs et les cultures se découvrent aussi par la gastronomie. Entre un yassa ou des falafels, un bánh bao ou un rougail, des chawarmas ou des langoustes, une paella ou un dahl de lentilles, chacun vous proposera à la dégustation sa spécialité.
Relever le défi de la crise climatique
De la place Allende à la place de la Palestine, d’autres préféreront une pause autour d’un petit punch, d’un bissap ou d’un mojito. D’autres, de l’avenue Che Guevara à la rue Nelson Mandela, choisiront une Guinness ou un thé vert avec des pâtisseries orientales. La fraternité passe également par ce plaisir de partage des particularités des divers continents.
Elle permet de poursuivre les combats pour la libération du dirigeant palestinien Marwan Barghouti ou du journaliste états-unien Mumia Abu-Jamal.
De ces échanges naîtront une volonté de vivre ensemble et un projet de société qui ne soit pas mortifère pour la planète. Entre les sécheresses, les inondations, les tempêtes, chaque région du monde est aujourd’hui menacée par les bouleversements climatiques.
Cet espace international de la Fête de l’Humanité doit servir d’alerte mais surtout de perspective face à ce capitalisme financier destructeur du climat, ce bien commun. C’est ici que s’élaborera une visée d’émancipation humaine.
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