Salomé Zourabichvil, présidente de la Géorgie, au Figaro: «L'élection parlementaire sera un référendum sur l’avenir européen de notre pays»

Tbilissi

LE FIGARO. - Le parti au pouvoir a fait adopter, au mois de mai, une loi sur « les agents de l’étranger », surnommée « loi russe » par ses détracteurs. Ce texte vient d’entrer en vigueur. Assiste-t-on à une tentative d’établissement d’une dictature en Géorgie ?

Salomé ZOURABICHVILI. - C’est plus que cela. La Géorgie se trouve face à un choix existentiel, lors des élections parlementaires du 26 octobre. Poursuite de son destin européen ou retour dans le giron russe, avec un régime calqué sur le régime poutinien. Cette loi sur les « agents de l’étranger » n’a pas été baptisée « loi russe » pour rien : c’est avec cette loi que Poutine a mis au pas sa société civile. Et les actes successifs du pouvoir géorgien sont en parfaite ligne avec ce que Poutine fait chez lui. Le pouvoir géorgien travaille à couper le pays de l’Europe pour le placer sous protectorat russe. La population a dit « non » à cette…

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