Géorgie: la loi sur l’«influence étrangère» définitivement adoptée

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Dès la fin de la matinée en ce mardi historique, des milliers de personnes se sont réunies autour du Parlement pour se faire entendre des députés. VANO SHLAMOV/AFP

REPORTAGE - Le Parlement a annulé le veto présidentiel ayant bloqué ce texte, inspiré du modèle russe utilisé pour réprimer les détracteurs du Kremlin. Des milliers de personnes ont manifesté devant le Parlement.

À Tbilissi

Les débats auront duré beaucoup plus que prévu et ce n’est qu’à 19 heures que le veto présidentiel a été annulé par 84 députés de la majorité. La discussion a été parfois houleuse, comme lorsqu’un député du Rêve géorgien, le parti au pouvoir, a jeté de l’eau sur son collègue d’opposition Guiorgui Vachadze, au moment où il prononçait les mots «loi russe ». Décidément, la loi sur «la transparence de l’influence étrangère» aura généré des tensions jusqu’au bout, deux mois après avoir été réintroduite par le Rêve géorgien, qui avait dû retirer le projet de loi en mars 2023 du fait de l’opposition populaire.

Dès la fin de la matinée en ce mardi historique, des milliers de personnes se sont réunies autour du Parlement pour se faire entendre des députés. Dans un bruit infernal de sifflets et de vuvuzelas, les manifestants ont traité de «Russes» et d’«esclaves» à l’adresse des 84 députés de la majorité qui s’apprêtaient à outrepasser le veto présidentiel.

Comme à chaque rassemblement depuis…

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