La Kanaky-Nouvelle-Calédonie peut-elle (enfin) croire en la bonne foi de l’État français ?

Une île à feu et à sang, 14 morts, un désastre économique et un souvenir toujours aussi vif. Qui aurait pu prédire, pour reprendre la formule du chef de l’État, que privilégier la force sur un territoire meurtri par la colonisation mènerait aux révoltes de 2024 ? C’est une fois le mal fait que Paris veut changer son fusil d’épaule.

À partir de ce samedi 22 février, le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rend à Nouméa pour relancer le dialogue, lequel doit inévitablement mener à la souveraineté de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie. « Il a fallu les événements insurrectionnels pour que l’État change de méthode, soit plus à l’écoute », dénonce le sénateur Robert Xowie (CRCE-K), venu à Paris avec une délégation du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).

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