La Turquie appelle le mouvement kurde PKK à déposer les armes "immédiatement"
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) doit déposer les armes "immédiatement et sans condition" a exigé jeudi 6 mars le ministère turc de la Défense. Dans un communiqué, il les appelle également à "mettre un terme à leurs activités terroristes et se dissoudre immédiatement".
Cette exigence qui intervient une semaine après l'appel du fondateur et chef historique du PKK, Abdullah ÖCalan, à dissoudre le mouvement concerne les combattants kurdes turcs repliés dans les montagnes du nord de l'Irak ainsi que ceux associés aux Forces de défense démocratiques (FDS) dans le nord-est de la Syrie.
Suite à cet appel destiné à mettre fin à quatre décennies de lutte armée, le PKK avait annoncé samedi un cessez-le-feu à effet immédiat. Le président Recep Tayyip Erdogan avait aussitôt prévenu que la Turquie poursuivrait ses opérations militaires contre les insurgés si "les promesses n'étaient pas tenues". Alors que le conflit a débordé les frontières turques depuis des décennies, l'Irak réclamait le retrait de son territoire de l'armée turque comme des combattants du PPK, en cas d'accord de paix.
"Sur notre territoire, nous ne voulons ni de l'armée turque ni du PKK (...) l'Irak veut le retrait de tous", a précisé à l'AFP le Conseiller irakien à la sécurité nationale, Qassem al-Aaraji, reconnaissant que les "forces turques sont présentes à cause du PKK".