Nouvelle-Calédonie : face au risque d’un report du Congrès, ces rares élus qui défendent le maintien du calendrier

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Nouvelle-Calédonie : face au risque d’un report du Congrès, ces rares élus qui défendent le maintien du calendrier

«Il ne faut pas donner l'impression aux émeutiers qu'ils ont gagné», défend Olivier Marleix, patron des députés LR. THOMAS SAMSON / AFP

DÉCRYPTAGE - Alors que des parlementaires et élus locaux appellent à repousser la date du Congrès qui doit entériner la réforme du corps électoral dans l’archipel, peu de voix s’élèvent pour que la réforme poursuive son processus législatif.

Il a suffi d’une semaine pour plonger l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie en eaux troubles. De violentes émeutes ont éclaté à Nouméa et ses alentours, pendant que l’Assemblée nationale donnait mercredi dernier son feu vert au dégel du corps électoral pour les élections provinciales dans l’archipel. La réforme constitutionnelle - contestée par une partie des indépendantistes - doit pourtant être adoptée définitivement par le vote aux trois cinquièmes du Parlement réuni en Congrès à Versailles. Dans une lettre adressée aux élus calédoniens, Emmanuel Macron a déjà prévenu qu’il le convoquerait « avant fin juin », si aucun accord n’est trouvé entre les forces locales.

Autour de la table vendredi à Matignon, lors d’une énième réunion de crise, peu de voix s’élèvent pourtant pour défendre le maintien du calendrier. « Quel est le message qu’on envoie aux gens sur les barricades ? », s’agace Nicolas Metzdof, député Renaissance de Nouvelle-Calédonie et l’un des seuls à plaider contre…

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