Donald Trump "met de l'huile sur le feu" en disant vouloir "faire le ménage" à Gaza, déclare le président du groupe d’amitié France-Israël

Donald Trump "met de l'huile sur le feu d'un monde déjà bien embrasé", commente Mathieu Lefèvre, député Ensemble Pour la République du Val-de-Marne et président du groupe d’amitié France-Israël. Samedi, le président américain Donald Trump a proposé de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie dans le cadre d'un plan de paix consistant à "faire le ménage" dans le territoire palestinien. "Des mots qui sont choquants", déclare Mathieu Lefèvre. Le député ajoute que "le mot de nettoyage me rappelle des moments très sombres de notre histoire" [référence à la déportation des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale].

L'élu fustige les déclarations de Donald Trump qui "pense que tout est possible en signant un décret". Une erreur pour le président du groupe d’amitié France-Israël : "Si on pense qu'on est capable de résoudre ce conflit par des mouvements massifs de population, on se trompe très lourdement". Mathieu Lefèvre explique aussi que ce conflit "doit se résoudre avec des forces raisonnables en présence" avant d'ajouter craindre "que le président Trump ne soit pas une force raisonnable". 

En ce qui concerne la libération de quatre otages israéliennes contre 200 prisonniers palestiniens, Mathieu Lefèvre juge l'échange "totalement déséquilibré. [...] Il ne faut jamais mettre sur le même plan des libérations qui ont eu lieu dans une mise en scène qui a choqué en Israël et ce feuilleton de la remise des otages". "Le Hamas, c'est la honte de la cause palestinienne. Ils desservent la cause palestinienne chaque jour", assène encore le député.

À propos des deux otages franco-israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, le président du groupe d’amitié France-Israël indique qu'il "n'a pas de nouvelles" et que Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi "sont sur la liste des otages libérables, c'est une bonne chose". Néanmoins, Mathieu Lefèvre regrette que "le Hamas" fasse "le choix de libérer plutôt des militaires que des civils".

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