La Fête de l’Humanité, le rendez-vous des combats LGBTQIA+ et de l’inclusivité

Les actes anti-LGBTI se multiplient partout en Europe et dans le monde. En Hongrie, le Parlement a voté en mars l’interdiction de la Marche des fiertés, après avoir proscrit en 2020 l’inscription du changement de sexe à l’état civil. En Russie, toute forme de « propagande » LGBTI + est interdite depuis 2022. Aux États-Unis, le président, Donald Trump, entend combattre ce qu’il nomme le « délire transgenre ».

Se rassembler est politique. Face à cette flambée inédite des actes anti-LGBTI, l’adage semble plus que jamais d’actualité. À travers de nombreux débats et la présence des associations LGBTI, la 90e édition de la Fête de l’Humanité entend être un moment festif, inclusif et politique, qui réunira les minorités d’orientation sexuelle et de genre contre tous les promoteurs de haine.

Des discriminations en hausse

Une nécessité alors que les actes anti-LGBTI ont augmenté de 15 % sur la période 2016-2023. Le climat national et international réactionnaire a des conséquences réelles sur la communauté LGBTQIA +. La montée en puissance de l’extrême droite dans le débat public a médiatisé des questions qui, dans la majorité des cas à leurs dépens, se sont déplacées sur le quotidien des personnes LGBTI +, générant des discours insultants (35 % des cas), du rejet et de l’ignorance (47 %), du harcèlement (16 %) ou encore des agressions physiques (11 %).

« Les victimes de crimes et délits anti-LGBTI sont majoritairement des hommes (plus de 70 % en 2024) et près de la moitié ont moins de 30 ans », et « les mis en cause sont aussi principalement des hommes (83 %) et des jeunes (53 % ont moins de 30 ans) », précise le dernier rapport sur les LGBTI-phobies de SOS Homophobie.

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