Alors que les hostilités ont repris ce vendredi matin entre Israël et le Hamas à Gaza, quel bilan des six jours de trêve ? Le répit humanitaire, bienvenu pour les civils de Gaza avec l’arrêt des frappes et l’arrivée de convois, a aussi été un répit militaire pour les deux partis, doublé d’un épisode hautement politique. Le cessez-le-feu a permis des échanges quotidiens d’otages capturés le 7 octobre contre des prisonniers palestiniens.
Les observateurs sont unanimes pour dire que la trêve a été une pause bienvenue pour le Hamas. Le mouvement palestinien, harcelé sans relâche par l’armée israélienne, a eu l’occasion de souffler, se regrouper, et repenser sa stratégie, tandis que l’élan de l’offensive israélienne subissait un frein subit.
D’abord, le Hamas avait obtenu dans les conditions de la trêve qu’aucun drone d'observation israélien ne survole Gaza. Par conséquent, ses membres ont bénéficié d’une marge de manœuvre pour circuler. Selon le renseignement israélien, un certain nombre…