Ce n’est qu’une séquence de quelques secondes, mais elle symbolise à elle seule les efforts de communication du Hamas. Largement diffusée sur les réseaux sociaux par le mouvement palestinien, elle montre deux otages, Sharon Avigdori et sa fille Noam, capturées le 7 octobre, qui montent dans les véhicules de la Croix-Rouge internationale au jour de la libération. Tout sourire, elles saluent de la main leurs geôliers en un long au revoir. En retour, ces derniers, l’arme à l’épaule, font aussi de grands gestes accompagnés d’un invraisemblable «bon retour».
Cette mise en scène, certes pas bien fine, vise à faire du groupe terroriste une organisation comme les autres. Celui-ci était allé plus loin encore le vendredi 24 novembre. Lors de la première vague de libération, après 49 jours de détention, Danielle Aloni et sa fille de 5 ans Emilia, enlevées au kibboutz Nir Oz, ont laissé une longue lettre en hébreu. Traduite et là encore mise en ligne sur le compte Telegram des Brigades al-Qassam, la…