Coupe du monde des clubs : sans forcer, le PSG gifle l'Atlético de Madrid et réussit son entrée en lice

Après l'Europe, la conquête mondiale du PSG est lancée. Au terme d'un match terne, dans la chaleur étouffante de la mi-journée à Los Angeles, le Paris Saint-Germain a dompté l'Atlético de Madrid pour son premier match de poules à la Coupe du monde des clubs, dimanche 15 juin. Bien lancés par la belle ouverture du score de Fabian Ruiz après le premier quart d'heure, les Parisiens ont forcé le verrou des Colchoneros dans ce choc du groupe B. Avant de gérer tranquillement leur avance pour valider ce premier succès dans ce Mondial des clubs (4-0).

Qu'on se le dise : ce n'est pas cette affiche qui convaincra les sceptiques sur la qualité de la Coupe du monde des clubs, ou sur son intérêt. Car, en dépit du score fleuve, ce qui devait être le premier grand choc de ce Mondial des clubs a viré à la démonstration. Or, le PSG n'a même pas eu besoin de sortir sa tenue de gala pour écraser les troisièmes du dernier championnat d'Espagne, amorphes et inoffensifs sous le soleil de plomb de Los Angeles.

L'Atlético n'a jamais inquiété Paris

Après un début de match poussif, sous la trentaine de degrés de la cité des Anges, où l'horloge affichait midi au coup d'envoi, le PSG a brisé le verrou madrilène sur sa deuxième tentative. Au bout d'un beau mouvement collectif, Fabian Ruiz a envoyé une frappe rasante du gauche dans le petit filet opposé (1-0, 19e). Juste avant la pause, Vitinha a logiquement fait le break sur un contre qui suivait la première escarmouche madrilène (2-0, 45+2e).

Le suspense a été relancé l'espace de quelques secondes, peu avant l'heure de jeu, quand l'Atlético de Madrid a cru réduire l'écart sur un but de Julian Alvarez, logiquement refusé par la VAR ensuite pour une faute au début de l'action. En supériorité numérique en fin de match, après l'expulsion du Français Clément Lenglet (78e), Paris a déroulé. L'avalanche d'occasions parisiennes a finalement amené deux nouveaux buts de Senny Mayulu (3-0, 87e) et Kang-In Lee (4-0 s.p, 90+7e). De quoi donner du relief à ce succès parisien, toutefois moins large que celui du Bayern Munich quelques heures plus tôt.