«Il y a beaucoup de travail à faire, j'ai hâte de commencer» : un ingénieur au défi de réussir une révolution culturelle chez Boeing

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«Il y a beaucoup de travail à faire, j'ai hâte de commencer» : un ingénieur au défi de réussir une révolution culturelle chez Boeing

Boeing doit travailler sur le successeur du 737 Max (ci-contre), pour redevenir le numéro un mondial de l'aéronautique. Jennifer Buchanan / The Seattle Times / Boeing

DÉCRYPTAGE - Robert Ortberg devient ce jeudi PDG de l’avionneur américain, longtemps dirigé par des financiers. Sa mission : mettre fin à la série de crises qui frappent le groupe depuis cinq ans.

L’heure de la revanche des ingénieurs sur les financiers a sonné chez Boeing. La quête effrénée de profits et la réduction incessante des coûts, assortie de licenciements massifs entraînant des pertes de compétences, expliquent la chute de cette icône industrielle américaine, sous la houlette de dirigeants au profil financier. La prise de fonction, ce jeudi, de Robert Kelly Ortberg à la tête de Boeing envoie le signal du retour des ingénieurs aux commandes. La toute première décision de ce diplômé en génie mécanique de l’université de l’Iowa et ex-PDG de Rockwell Collins, un grand fournisseur de Boeing et d’Airbus, mais aussi du Pentagone ? 

S’installer et travailler à Seattle (État de Washington), QG industriel du 737 Max, assemblé dans le site de Renton, et du 777X, à Everett. Une rupture nette avec ses prédécesseurs, qui pilotaient le groupe depuis le siège d’Arlington, dans la banlieue de Washington. À 64 ans, le natif de Dubuque, une ville moyenne de l’Iowa…

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