Booking.com, Motorola Solutions, Trip Advisor... L'Organisation des Nations unies (ONU) a publié, vendredi 26 septembre, une mise à jour de la liste des sociétés liées au développement des colonies israéliennes en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, considérées comme illégales par le droit international. Celle-ci compte au total 158 entreprises, dont la plupart sont israéliennes.
La liste actualisée du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme inclut 68 nouvelles entreprises, par rapport à celle de 2023, tandis que sept autres - dont le constructeur ferroviaire français Alstom - en ont été retirées. "Ce rapport souligne la responsabilité qu'ont les entreprises travaillant dans des contextes de conflit de veiller à ce que leurs activités ne contribuent pas à des violations des droits humains", a commenté le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, dans un communiqué.
La plupart des entreprises qui sont répertoriées sont basées en Israël. D'autres sont basées au Canada, en Chine, en France, en Allemagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Toutefois, cette liste n'est pas exhaustive : en raison du manque de ressources, le Haut-Commissariat n'a pu examiner que 215 entreprises sur les 596 dont il avait reçu des informations. Cette liste doit en principe être actualisée tous les ans, mais dans les faits, l'ONU n'y est pas parvenue. En 2023, une liste actualisée a été publiée et réduite à 97 entreprises, mais l'ONU n'avait pas étudié si de nouvelles sociétés devaient être ajoutées. La liste publiée vendredi est la véritable première actualisation.