«Lamentable.» C’est le cri du cœur d’un sénateur LR, lâché mardi matin en découvrant la nouvelle: un accord aurait été trouvé dans la nuit entre le gouvernement et des élus corses sur la reconnaissance d’un «statut d’autonomie». Les précisions tiennent sur une page et vingt-sept lignes. Les «écritures constitutionnelles enrichies» prévoient que la Corse soit «dotée d’un statut d’autonomie au sein de la République, qui tient compte de ses intérêts propres, liés à son insularité méditerranéenne et à sa communauté historique, linguistique, culturelle, ayant développé un lien singulier à sa terre». Gérald Darmanin s’est félicité du respect «à la fois des lignes rouges fixées par le président de la République» et du «calendrier de six mois pour trouver un accord», ainsi qu’Emmanuel Macron l’avait arrêté le 28 septembre devant l’Assemblée de Corse, à Ajaccio. À la demande du chef de l’État, le ministre de l’Intérieur s’était engagé sur l’aboutissement du «processus de Beauvau» et sur un texte…
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Autonomie de la Corse: l’accord annoncé par Gérald Darmanin ulcère la droite sénatoriale
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DÉCRYPTAGE - L’exécutif se félicite d’un «consensus large» malgré les réticences du Sénat qui y voit un projet dangereux.