En Corse, fin septembre, Emmanuel Macron avait fixé un délai de six mois aux groupes politiques insulaires pour faire émerger un «texte constitutionnel et organique» ouvrant la voie d’une «autonomie dans la République». Aujourd’hui, selon l’article 72 de la Constitution, l’île méditerranéenne est une collectivité territoriale à «statut particulier».
L’échéance présidentielle approchant, Gérald Darmanin a convié, lundi soir, huit «responsables des familles politiques» corses pour leur parler d’autonomie. À l’issue de ce long dîner (auquel les trois députés corses de Liot ont regretté de ne pas avoir été associés), le ministre de l’Intérieur a tracé la perspective d’une nouvelle réunion sous quinze jours. En cas d’issue conclusive, il présidera aussitôt un comité stratégique qui marquera la fin du processus de Beauvau amorcé il y a deux ans. «Je pense que nous cheminons vers un consensus», s’est félicité le ministre, espérant que cela permette «ensuite à l’assemblée territoriale, au président…