Les médias algériens étrillent Retailleau et épargnent Macron
REVUE DE PRESSE - Ce mercredi matin, la presse algérienne désigne le ministre français de l’Intérieur comme le «principal artisan» de la soudaine dégradation de la relation bilatérale.
REVUE DE PRESSE - Ce mercredi matin, la presse algérienne désigne le ministre français de l’Intérieur comme le «principal artisan» de la soudaine dégradation de la relation bilatérale.
DÉCRYPTAGE - Attaqué sur plusieurs fronts, le ministre de l’Intérieur reste ferme et juge que la réponse de l’État devra être implacable.
EXCLUSIF - L’écrivain franco-algérien est emprisonné en Algérie depuis maintenant cinq mois. Dans un dernier élan d’espoir, ses deux filles publient dans Le Figaro une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour appeler à sa libération.
TRIBUNE - Le raisonnement français qui consiste à ne pas exiger de force la libération de l’auteur injustement détenu auprès d’Alger, au risque de provoquer des émeutes violentes, ne résiste pas à un examen rigoureux de la morale, analyse le philosophe Pierre-Thomas Eckert.
DÉCRYPTAGE - Une plainte aurait été déposée auprès des juridictions compétentes à Alger, afin de demander l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le respect des lois nationales.
ENTRETIEN - En expulsant douze agents de l’ambassade française, le régime algérien ne cherche pas tant à humilier l’ancien colonisateur qu’à garantir coûte que coûte la pérennité de son narratif, analyse le professeur d’histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
DÉCRYPTAGE - En visite à Rabat, le ministre de l’Intérieur a annoncé la création d’un groupe de travail franco-marocain chargé de vérifier la nationalité des migrants en situation irrégulière en France, en vue de faciliter leur réadmission dans leur pays d’origine.
Il fallait être bien naïf pour se dire « confiant », comme Emmanuel Macron, dans la libération de Boualem Sansal. Quant aux amabilités faites à Jean-Noël Barrot, récemment à Alger, elles avaient tout de l’hypocrisie diplomatique.
CONTRE-POINT - Ce qui se joue s’inscrit dans une approche de plus long terme de la relation entre nos deux pays. Et c’est Emmanuel Macron qui, ici, est contraint de reprendre la main.
ANALYSE - Après l’expulsion de douze agents français annoncée par Alger, le chef de l’État se donne « quarante-huit heures » pour « prendre les dispositions qui s’imposent ».