Après une Annus horribilis en 2023, Worldline n’entrevoit toujours pas le bout du tunnel. Pis. Les vents contraires vont continuer à souffler en 2024 pour le géant tricolore des paiements électroniques, qui anticipe un ralentissement de sa croissance. L’an dernier, le groupe a multiplié les avaries: pannes à répétition, dégringolade en Bourse, sortie du CAC 40, décès de son président, fronde d’un fonds activiste… Pour couronner le tout, le groupe, qui fournit aux commerçants des solutions pour accepter tous les moyens de paiement (terminaux de paiement, portails de paiement en ligne…), a terminé 2023 sur une perte nette de 817 millions d’euros, contre un profit de 211 millions l’année précédente.
L’ex-filiale d’Atos a été pénalisée par la «dégradation marquée de la consommation en Europe.» Ce qui a dégradé sa rentabilité et l’a contraint à déprécier son activité principale, les services aux commerçants, de 1,15 milliard d’euros. Ces mauvais résultats ont été sanctionnés par les investisseurs