«On n’est plus à l’abri de rien» : à l’Assemblée, la prochaine dissolution est déjà dans toutes les têtes

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«On n’est plus à l’abri de rien» : à l’Assemblée, la prochaine dissolution est déjà dans toutes les têtes

À partir de juin 2025, le chef de l’État aura de nouveau les mains libres pour dissoudre l’Assemblée nationale.  Sarah Meyssonnier / REUTERS

Sans gouvernement ni majorité, l’ombre de nouvelles législatives dans un an plane dans les esprits des députés fraîchement élus et des candidats battus.

Le film n’a pas encore vraiment commencé que certains imaginent déjà la fin. «Il faut être prêt à tout, notamment à une nouvelle dissolution», avance François Goulard, ancien ministre chiraquien et trésorier du parti philippiste Horizons. Quelques semaines après des législatives anticipées à l’issue incertaine, la grande clarification voulue par le chef de l’État s’est transformée en grand brouillard, puisqu’aucun camp n’est en mesure de gouverner seul. Monopolisée par la ferveur populaire autour des Jeux Olympiques de Paris 2024, la trêve estivale a plutôt gelé que réglé la situation. Conformément d’ailleurs à la «trêve» réclamée par Emmanuel Macron, désireux de mettre sur pause le feuilleton de Matignon au moins jusqu’à la «mi-août». «Est-ce qu’à la rentrée, il y aura un gouvernement susceptible de tenir pendant un an ? Ça semble assez douteux... Aujourd’hui, aucune majorité n’est possible», s’inquiète François Goulard.

Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, les…

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