Une machine qui affole les compteurs. Depuis le début de la saison, Bordeaux-Bègles, porté par sa ligne de trois-quarts qualifiée de «galactiques» (Lucu, Jalibert, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana), propose un rugby ultra offensif capable de faire sauter toutes les défenses.
Dernière victime en date: les prestigieux Saracens, sacrés trois fois en Champions Cup (2016, 2017, 2019), qui ont volé comme de vulgaires fétus de paille (55-15), concédant leur plus lourde défaite de la compétition. Du côté de l’UBB, la greffe avec le nouveau manager, Yannick Bru, arrivé à l’intersaison, a bien pris. De manière spectaculaire.
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Le technicien de 50 ans revient pour Le Figaro sur ses premiers pas à l’UBB: «Durant les trois premiers matchs avant la Coupe du monde, il a fallu se serrer les coudes sans nos internationaux. On a évité la sortie de route, ça a été chaud. Mais un embryon de solidarité est né dans l’équipe dans ces moments importants. Après le Mondial, un socle s’était déjà créé avec notre nouveau…