Entre Sophia Aram et Guillaume Meurice, Tanguy Pastureau, la troisième voie de l’humour de France Inter

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Dans son premier roman, Tanguy Pastureau raconte avec malice et talent, le destin de Jean-Claude Navarre. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

PORTRAIT - Ni militant politique, ni simple amuseur public, l’humoriste, intraitable et caustique, cultive une troisième voie sur France Inter. Et vient de publier un premier roman.

Dans la guerre des audiences à laquelle se livrent les stations de radio, les humoristes sont des soldats à part entière. À la fois planqués dans les tranchées de la «déconne» et en première ligne face aux critiques plus ou moins littéraires qui pullulent sur les réseaux sociaux, ils se divisent en deux catégories. Il y a ceux qui se sentent investis d’une mission, convaincus d’appartenir à la caste des hussards de la liberté d’expression grâce à la puissance subversive du rire. Et puis, il y a les autres, qui revendiquent le droit de ne rien revendiquer.

Moins engagé que les Gaspard Proust et Guillaume Meurice, plus politique qu’un Laurent Gerra, où ranger Tanguy Pastureau? La veille de ses 50 ans, le 25 janvier, on le retrouve dans une brasserie du 2 arrondissement de Paris située à deux pas de notre rédaction. On sait: on ne s’est pas foulés.

Look bon chic, bon genre, cheveux poivre et sel impeccablement coiffés et sourire en coin. Le blagueur breton a un côté vigneron champenois ou journaliste…

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