J.K. Rowling créé un fonds privé transphobe avec l’argent d’Harry Potter

Si la saga Harry Potter a bercé l’enfance de beaucoup dans le monde, et donné envie à plus d’un enfant d’intégrer la prestigieuse école de magie Poudlard, l’aura de sa créatrice, J.K Rowling, s’est durablement ternie suite à ses multiples déclarations transphobes.

L’autrice britannique a annoncé fin mai sur son compte X la création du J.K.Rowling Women’s Fund (JKRWF), un fonds privé destiné à « offrir un soutien financier juridique aux personnes et aux organisations qui luttent pour le maintien des droits des femmes fondés sur le sexe biologique, dans le milieu du travail, la vie publique et les espaces féminins protégés ».

Une énième diatribe à l’encontre de la communauté LGBTQ + pour celle qui considère que les femmes transgenres n’ont pas leur place dans la société et seraient une menace pour les droits des femmes cisgenres. En clair, elle affirme vouloir leur exclusion et réfute leur identité féminine. Une démarche ouvertement transphobe.

Un fonds privé transphobe

Ce fonds privé sera alimenté par la fortune de l’autrice britannique, estimée à 1,2 milliard de dollars par le magazine Forbes. Le site internet de la J.K.Rowling Women’s Fund affirme financer des actions juridiques pour toute personne ou organisations « contraintes de se conformer à des politiques d’inclusion déraisonnables concernant des espaces, des services, clubs ou des événements réservés aux femmes » ou « ont perdu leurs moyens de subsistance et sont confrontés à des tribunaux en raison des convictions qu’ils ont exprimées ».

Ce n’est pas la première fois que J.K. Rowling contribue, grâce à sa richesse, à des campagnes transphobes. En avril dernier, la Cour Suprême britannique a acté que la définition légale d’une femme reposait sur le sexe biologique et non le genre. Cette décision avait abouti à ce que les femmes transgenres ne soient plus protégées par l’Equality Act (2010) au Royaume-Uni. La plus haute instance britannique avait été saisie par l’organisation For Women Scotland, une association Terf (féministe anti-trans) soutenu financièrement par l’écrivaine.

Depuis la publication du premier tome d’Harry Potter et la sortie des films, J.K. Rowling a étendu son empire : jeu vidéo, parcs d’attractions, et maintenant la préparation d’une série par HBO Max. La semaine dernière, le nouveau casting des trois héros de la série Harry Potter a été annoncé. La milliardaire est l’une des productrices de cette nouvelle adaptation, suscitant l’indignation de nombreux fans.

Les acteurs du casting original de la saga cinématographique, dont Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, ayant incarné respectivement Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley, entretiennent une relation très tendue avec l’autrice, voire ont coupé tout contact, après ses multiples prises de position transphobe.

Le projet de série devrait rapporter 20 millions de dollars par an à la créatrice d’Harry Potter, selon Télérama. Profit qu’elle utilisera très probablement dans le financement de son fonds privé transphobe. Les appels au boycott de ses livres, films et autres adaptations se font de plus en plus entendre sur les réseaux sociaux, étant donné sa rhétorique violente contre les personnes transgenres.

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