Simone Émonet, de Catherine Millet : une relation mère-fille aux accents universels, d’une sobriété émouvante

Sur le même thème

1. L’albatros, de Raphaël Enthoven : un tombeau littéraire qu’un homme élève à sa mère

   CRITIQUE - Le récit de l’écrivain et philosophe est un hommage à Catherine David, femme solaire qui a intensément partagé son temps entre le journalisme, la littérature et la musique.

2. Maman, de Régis Jauffret : un joli cas d’amour absolu et pervers

   CRITIQUE - L’auteur des célèbres Microfictions avait de sa mère l’image d’une femme irréprochable et dévouée. Mais après sa mort, il a découvert un autre visage.

3. Une drôle de peine, de Justine Levy : une brûlante déclaration d’amour

   CRITIQUE - Récit d’un impossible deuil, enquête intime face à la mort de sa mère Isabelle Doutreluigne, ce livre est peut-être le plus vibrant de la romancière, fiévreux et dévorant.

4. Un pont sur la Seine, de Pauline Dreyfus : une passionnante histoire de famille, dans des villages rivaux

   CRITIQUE - De 1864 à nos jours, l’auteur raconte les tribulations et rivalités familiales en prenant du champ, sans s’apitoyer ni rudoyer ses personnages.

5. Nous les moches, de Jean Michelin : une franche réussite, avec quatre garçons pas dans le vent

   CRITIQUE - Un récit doux-amer sur une bande de copains issus de l’Amérique pauvre que la musique a sauvée.

6. Laurent Mauvignier au sommet de son art avec La Maison vide, l’un des plus grands romans du XXI^e siècle

   CRITIQUE - Parti sur la trace de ses aïeux, l’écrivain livre un magnifique récit, où la grande histoire croise le destin brisé de personnages poursuivant les fantômes des « Rougon-Macquart ».

7. Frédéric Beigbeder : «Angelo Rinaldi, maître de la critique dans une époque qui a perdu le bon goût»

   CHRONIQUE - Le maître de la critique française publie un recueil qui humilie notre corporation.

8. Frédéric Beigbeder: «Les souvenirs de Jean-Louis Ezine sont si bien écrits qu’il aurait mérité être de droite»

   CHRONIQUE - L’élégance désuète de l’auteur a du mal à percer l’indifférence et la vulgarité triomphantes. La Chaise est la suite des Taiseux (2009) : il faut croire que les non-dits finissent par déclencher un mutisme contagieux chez les envieux, les abrutis et les médiocres.

9. Un effondrement parfait, de Jérôme Leroy : autoportrait de l’artiste en joyeux mélancolique

   CRITIQUE - Face au temps qui passe, Jérôme Leroy couche les souvenirs d’un écrivain poète.

10. Ann d'Angleterre, de Julia Deck : journal de combat

    CRITIQUE - Une femme doit prendre soin de sa mère rattrapée par l'âge. Une histoire écrite à vif, dans une urgence vitale, soulève une foule de question.