Rugby : les Bleues passent la troisième face aux Galloises
Après le stade Marcel Deflandre de la Rochelle et une belle victoire bonifiée, il y a 15 jours face à l’Écosse (38-15), c’est sur la pelouse du stade Amédée-Domenech de Brive, autre terre de rugby, que les rugbywomen de l’équipe de France recevaient les Galloises. Deuxièmes au classement après trois matches dans ce Tournoi des VI Nations, les Bleues avaient une belle occasion de rester sur les talons des Anglaises.
Les Françaises partaient favorites puisqu’elles avaient battu, les filles aux poireaux lors de leurs 8 dernières confrontations, dont un large succès (40-0) lors de l’édition 2024 du Tournoi. Il ne fallait d’ailleurs pas attendre longtemps, malgré un ciel de Corrèze bien chargé pour que, sur une avancée du pack tricolore et un ballon porté jusqu’aux 20 mètres de la défense galloise, pour qu’Arbez servent au pied son ailière Boulard. Toute seule sur la ligne de touche à gauche, cette dernière n’avait plus qu’à aplatir le premier essai en coin. (7-0) après transformation. Les Galloises répondaient quasiment dans la foulée. Un ballon porté obligeait l’arrière-garde bleue à la faute. Les Galloises jouaient l’avantage près de la ligne d’en but et la 3e ligne Williams concrétisait en force (7-5).
Le match était animé. À la 16e minute sur un nouveau temps fort des tricolores, Bourdon Sansus décalait Escudero sur le côté gauche qui servait Boulard qui aplatissait pour son doublé (14-5). Du tac au tac, les Galloises revenaient dans le camp adverse. Sur une action similaire à leur premier essai, elles défiaient l’arrière-garde tricolore. Un ballon porté enclenché à dix mètres mettait sur le reculoir la défense française, qui était pénalisé. Les Galloises jouaient l’avantage pour finalement aplatir encore une fois en force. (14-12) après transformation.
Malgré la volonté de jouer des tricolores, le ballon très glissant annihilait toutes leurs tentatives d’accélérer le jeu. La fin de cette première période était d’ailleurs assez brouillonne. Malgré tout, sur une dernière action, une touche bien menée, un groupé pénétrant, l’équipe de France trouvait la faille en force grâce à Manon Bigot. (21-12) après transformation de Bourgeois, excellente dans cet exercice jusqu’à présent.
Trop de précipitation, trop d’imprécisions
La seconde période débutait avec autant de fautes de mains et d’en-avant, mais… sur une suite de pénétrations dans les 22 mètres des Galloises, Khalfaoui debout, résistait à deux Galloises pour gagner les derniers mètres. Feleu au soutien aplatissait sous les poteaux. (28-12) avec la transformation de Bourgeois. Bien qu’animé, le match ne gagnait pas en clarté. Trop de précipitation, trop d’imprécisions ne permettaient pas aux Bleues de tuer une rencontre pourtant à leur portée. Il fallait dans le dernier quart d’heure, un gros effort sur une mêlée et une faute volontaire galloise pour que le score évolue enfin. Un essai de pénalité était accordé à l’équipe de France (35-12). Dans les dernières minutes les Françaises enterraient définitivement le clou.
À proximité de la ligne d’en-but, à la 77e minute, malgré une touche mal négociée côté français, les Galloises tapaient en touche directement redonnant la possibilité aux tricolores de jouer peut-être une dernière action. Le lancer voyait les Bleues progresser et pilonner la ligne d’en-but jusqu’à ce que Champon finisse par trouver l’ouverture et marquer un nouvel essai pour l’équipe de France (42-12).
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