Le Venezuela, ruiné, s’accroche au mirage de l’or noir de son voisin le Guyana

La découverte de vastes gisements de pétrole a ravivé le vieux conflit sur l’Essequibo, un territoire de 160.000 km² administré par le Guyana mais que son voisin, le Venezuela, revendique. Les appels d’offres lancés par le président guyanien, Irfaan Ali, pour son exploitation ont mis le feu aux poudres, entraînant un référendum surprise au Venezuela qui a approuvé la création d’une province dans l’Essequibo. Soucieux de sécuriser ses approvisionnements en or noir et maintenir la stabilité en Amérique latine, Washington surveille de près les pourparlers.

Le Venezuela lorgne les riches sous-sols de son voisin, l’équivalent en hydrocarbures du Koweït ou des Émirats arabes unis. Mais la question se pose sur les capacités de ce pays, ruiné par des décennies d’erreurs politiques, à les exploiter. «Comment diable compte-t-il s’y prendre alors que Caracas se révèle incapable d’extraire le sien?», commente un consultant en entreprise qui a travaillé trente ans dans le pays.

L’ancien champion pétrolier

Le Venezuela possède les…

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