Malgré les mandats de la CPI, Benyamin Netanyahou se rend chez son ami Donald Trump

Le Hamas a libéré, samedi 1er février, trois Israéliens (dont le Franco-Israélien Ofer Kalderon) qu’il détenait, lors de deux transferts distincts, en échange de la libération de 183 prisonniers palestiniens. C’était la dernière étape de la première des trois phases prévues par l’accord de cessez-le-feu conclu après quinze mois d’attaques israéliennes sur Gaza. La nouvelle période qui s’ouvre est sans aucun doute la plus délicate et doit porter sur la fin de la guerre.

Durant la première séquence, on a vu comment Benyamin Netanyahou faisait feu de tout bois pour retarder les échanges, allant même jusqu’à décaler de vingt-quatre heures l’ouverture du corridor de Netzarim, qui permet aux centaines de milliers de personnes déplacées de force d’accéder au nord de l’enclave palestinienne. L’intention provocatrice était évidente. Le premier ministre israélien cultivait le secret espoir que le Hamas ferait un faux pas. Il pensait tenir son prétexte lors de l’avant-dernier échange, où les captifs israéliens avaient été bousculés par une foule plus curieuse qu’agressive.

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