L’éditorial de Laurence de Charette : « Euthanasie, suicide assisté, un illusoire équilibre »
Cette semaine, les députés vont débattre non pas du principe, mais des modalités de la loi sur la fin de vie. Or, une fois franchi l’interdit de tuer, le leurre de l’encadrement législatif s’évapore aussitôt, cédant la place à la banalisation.
Cancer, Alzheimer, maladie de Charcot... Un droit à l’aide à mourir pour qui ?
«Plus d’un million de patients» pourraient devenir éligibles à une demande d’aide à mourir, avance la Société Française de soins palliatifs. Quelles maladies ou affections seraient concernées ? Plusieurs médecins, parfois en désaccord, décryptent le texte.
«L’euthanasie, de manière plus profonde encore que les autres morts, affecte et divise les familles en deuil»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que l’Assemblée nationale se prononcera sur la loi «fin de vie» à la fin du mois de mai, la présidente du Syndicat de la Famille, Ludovine de La Rochère, craint que la légalisation de l’aide à mourir puisse affecter tant les personnes souffrantes que leurs proches.
Laurence de Charette : «La souffrance, angle mort du projet de loi sur l’euthanasie»
LE BLOC-NOTES - En cas de blocage de la proposition de loi à l’Assemblée nationale, le président de République a promis un référendum sur l’« aide à mourir ». L’occasion de noter que la question de la souffrance n’est pas un fondement de ce texte, mais un simple argument.
Eugénie Bastié : «Panthéoniser Badinter, légaliser l’euthanasie, les paradoxes d’une société déboussolée»
CHRONIQUE. - Dans Fins de la vie (Éditions du Cerf), un ouvrage collectif remarquable, dirigé par le Pr Emmanuel Hirsch, des penseurs et experts font le point sur la triple rupture médicale, légale et anthropologique que constituerait la création d’un « droit à mourir » assurée par l’État.
Guillaume Tabard : « Aide à mourir, un référendum de 2005 à l’envers »
CONTRE-POINT - Tout juste sait-on qu’il n’y en aura pas sur les deux sujets sur lesquels les Français réclament pourtant en priorité d’être consultés : les retraites et l’immigration.
«La loi sur l’aide à mourir fera de la mort une thérapie parmi d’autres» : 575 juristes alertent sur les risques de dérive
FIGAROVOX/TRIBUNE - La proposition de loi sur l’aide à mourir devrait être votée le 27 mai à l’Assemblée nationale. 575 juristes l’ont analysée et dénoncent ses effets liberticides à l’encontre des opposants à l’euthanasie et sa souplesse face aux risques de dérive.
«Fin de vie: pourquoi revenir sur une loi équilibrée et risquer d’aller trop loin ?»
TRIBUNE - Malgré la volonté de certains politiques et associations, notre société n’est pas en demande d’une évolution profonde du cadre législatif mais bien d’une application rigoureuse de la loi Claeys-Leonetti, déjà existante, estime Haïm Korsia*.
«La mort n’est pas un soin» : à Paris, les opposants à l’aide à mourir se mobilisent
REPORTAGE - «Soigner, c’est aider à vivre jusqu’au terme de la vie, sans acharnement thérapeutique ni euthanasie», a dénoncé le président de l’association Alliance Vita, alors que les débats sur le projet de loi sur la fin de vie ont commencé ce lundi dans l’Hémicycle.
Un texte «solide et équilibré» ou une loi «d’abandon» : première bataille de mots à l’Assemblée sur l’aide à mourir
DÉCRYPTAGE - Lundi, les députés ont entamé la lecture des deux propositions de loi sur la fin de vie par une discussion générale. Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, y a fixé ses lignes rouges.