Cancer, Alzheimer, maladie de Charcot... Un droit à l’aide à mourir : pour qui ?

Les députés viennent de voter l’amendement qui fait de l’aide à mourir un droit et s’apprête à débattre des critères pour l’encadrer. Mais pour quels patients ?

Cancers, maladies neurologiques, démences... Pour mieux comprendre la portée concrète de ce texte, nous avons demandé à plusieurs médecins de faire le point sur les pathologies qui pourraient rentrer ou non dans le cadre d’une demande d’euthanasie ou de suicide assisté, en fonction de ces critères arrêtés dans la proposition de loi. Si ces derniers sont encore susceptibles d’évoluer, le texte prévoit en l’état que les patients doivent être « atteints d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause», qui engage le pronostic vital, «en phase avancée ou terminale». Les malades doivent également éprouver « une souffrance physique ou psychologique » réfractaire aux traitements ou insupportable et être «aptes à manifester leur volonté de façon libre et éclairée».

La Société française de soins palliatifs et d’accompagnement…

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