Entre Bruxelles et Michel Barnier, l’histoire d’une passion déçue

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Michel Barnier au siège du parti Les Républicains au lendemain de la défaite de leur candidate Valérie Pécresse au premier tour des élections présidentielles 2022. François Bouchon / Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Michel Barnier, dont le bilan européen n’est plus à démontrer, a vu son étoile pâlir fin 2021, lorsqu’il était candidat à la primaire des Républicains.

Correspondante à Bruxelles

« Félicitations à Michel Barnier pour sa nomination au poste de premier ministre. Je sais que Michel Barnier a les intérêts de l’Europe et de la France à cœur, comme le démontre sa longue expérience. Je lui souhaite beaucoup de succès dans sa nouvelle mission. » Il aura donc fallu deux longues heures à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, pour féliciter - tièdement - l’ex-négociateur en chef du Brexit, sur lequel elle n’aimait pas voir les projecteurs braqués. Au siège de la Commission aussi, il n’y a eu que peu d’agitation autour de cette nomination, si ce n’est parmi les anciens collaborateurs du nouveau locataire de Matignon et les fonctionnaires français. « Le bâtiment est vide. Beaucoup de gens sont en télétravail. Et, croyez-moi, on ne se précipite pas dans mon bureau pour m’en parler », lâchait une source.

Entre Bruxelles et Michel Barnier, c’est l’histoire d’une passion déçue. Dans la bulle, ils sont très…

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