Commission d’enquête TNT: Quentin Bataillon et Aurélien Saintoul, des tensions à haute fréquence

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A gauche, Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête. A droite, Aurélien Saintoul, rapporteur de la commission d’enquête. Vincent Isore/IP3 / Vincent Isore / Xose Bouzas / HANS LUCAS / Xose Bouzas

Le président et le rapporteur de la commission d’enquête sur la télévision numérique terrestre ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde. Une rupture semble inévitable au moment de la remise du rapport, en mai.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Il était écrit à l’avance que la commission d’enquête sur la télévision numérique terrestre (TNT) serait explosive. D’une part en raison du sujet, forcément sensible, du renouvellement de 15 des fréquences par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), parmi lesquelles celles de LCI, TMC, NRJ12, BFMTV, ainsi que CNews, C8 et Canal+. D’autre part parce que le président, Quentin Bataillon, député Renaissance, est flanqué du rapporteur Aurélien Saintoul, député La France insoumise, dont les objectifs n’étaient évidemment pas les mêmes que les siens.

Les deux hommes sont des nouveaux élus des législatives de 2022. Quentin Bataillon, 30 ans, est élu de la Loire. Ancien UMP, devenu membre du parti de Franck Riester, Agir, il a pris la circonscription tenue depuis quinze ans par le député socialiste Régis Juanico, qui ne se représentait pas. Plutôt discret jusqu’ici, il n’est pas du genre à vouloir provoquer des esclandres…

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