Pourquoi le Conseil d’État oblige l’Arcom à durcir le contrôle éditorial des chaînes de télévision

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L'association Reporter sans frontière reproche à la chaîne de Vincent Bolloré de faire fi du pluralisme d'opinion et de manquer d'indépendance vis-à-vis de son actionnaire. LIONEL BONAVENTURE / AFP

DÉCRYPTAGE - Dans un arrêt historique concernant CNews, les ages du Palais royal ont élargi le contrôle du pluralisme et de l’indépendance des médias par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.

Une petite bombe dans l’histoire du droit de l’audiovisuel et une décision qui interroge la liberté éditoriale des médias. Ce mardi, le Conseil d’État a demandé à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de passer de nouveau à la moulinette la politique éditoriale de CNews, chaîne d’information du groupe Canal + qui talonne désormais BFMTV. L'Arcom a six mois pour se pencher à nouveau sur le recours de Reporter sans frontière, qu’elle avait balayé d’un revers de main le 5 avril 2022.

L’association avait reproché à la chaîne de Vincent Bolloré de faire fi du pluralisme d’opinion et de manquer d’indépendance vis-à-vis de son actionnaire, deux obligations auxquelles elle est astreinte par sa convention de chaîne d’information, en échange de son autorisation d’émettre sur la TNT gratuite. En passant, RSF reprochait à CNews de ne plus être une chaîne d’information.

Déboutée par les sages du Quai André Citroën, RSF s’est alors tourné vers le Conseil d’État…

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