Prix agricoles: industriels et distributeurs sous pression

Réservé aux abonnés
Le gouvernement va multiplier les contrôles dans les négociations commerciales en cours et appliquer des sanctions contre ceux qui contreviennent à la loi EGalim. Nicolas Guyonnet/Nicolas Guyonnet / Hans Lucas vi

DÉCRYPTAGE - Alors que les discussions entre les industriels de l’alimentaire et de la grande distribution sur les tarifs sont dans leur dernière ligne droite, le gouvernement met la pression.

Alors qu’ils multipliaient leurs apparitions - et les coups de pression - sur les plateaux télévisés il y a encore quelques semaines, les patrons de la grande distribution se font plus discrets ces derniers jours. Et pour cause. Le mouvement de colère des agriculteurs vient percuter de plein fouet les négociations annuelles sur les tarifs, déjà très tendues, entre distributeurs et mastodontes de l’agroalimentaire (plus de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires), qui doivent se boucler mercredi soir. Soit 15 jours après la fin des discussions avec les PME.

De fait, dans ce nouveau contexte éminemment politique, difficile de savoir qui de la grande distribution - Carrefour, Auchan, Leclerc, Intermarché ou Système U - ou des grands industriels de l’alimentaire tirera les marrons du feu dans la dernière ligne droite de leurs discussions. Et ce, alors même que la pression du gouvernement ne faiblit pas pour faire baisser les prix des produits alimentaires après une explosion de plus de 20 %…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vente Flash

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous