Guillaume Duluc fait partie des viticulteurs volontaires pour supprimer des parcelles de vigne. "Trois à quatre hectares" sur l'ensemble de la propriété, soit "presque 5%" de son vignoble. Sa terre est l'un des crus les plus prestigieux de la région.
En raison d'une baisse importante des ventes de cognac depuis trois ans, il doit réaliser des économies sur la main-d’œuvre comme les produits. "Jusqu'à 18 à 20 000 euros", qui permettront d'éviter les licenciements.
Baisse des exportations
Les exportations vers la Chine, la Russie et les États-Unis ont enregistré un net recul à cause des taxes ou de la situation géopolitique. Aujourd'hui, certains viticulteurs, incités à planter par la filière, s'interrogent : ont-ils trop planté ? "On a planté à un moment où le contexte économique était porteur, 40% de croissance en dix ans, 20% d'augmentation de vignobles. Mais ces 40% de croissance ont été effacés en deux ans du fait d'éléments extérieurs…", éclaire Anthony Brun, président de l'Union Générale des Viticulteurs de Cognac (Charente).
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