Invité jeudi soir de France 5, l’ancien premier ministre a estimé que l’«émiettement» des groupes politiques à l’Assemblée était l’«un des symptômes de la crise de notre démocratie».
RÉCIT - L’Assemblée nationale a fait tomber ce lundi le gouvernement de François Bayrou, qui réclamait sa confiance. En coulisses, les tractations pour la suite vont déjà bon train.
Alors que le premier ministre a été renversé lundi soir par le vote de confiance de l’Assemblée, des personnalités socialistes sont régulièrement citées pour lui succéder à Matignon. Mais une telle hypothèse est loin d’être évidente.
DÉCRYPTAGE - Le PS, qui ne votera pas la confiance, considère que le premier ministre n’a pas tenu ses engagements. La fin d’une coopération qui n’a jamais vraiment commencé.
CONTRE-POINT - À quatre jours du vote de confiance et sans que le PS ait esquissé la moindre ouverture ou concession, l’hypothèse d’un gouvernement de gauche semble prendre corps. Surprenant, mais prévisible.
RÉCIT - Agréablement surprises par Laurent Wauquiez, qui a affirmé que la droite « ne censurera pas » un gouvernement PS, les troupes d’Olivier Faure guettent par ailleurs les premiers signes d’ouverture du bloc central.
CHRONIQUE - Petites phrases et coulisses de la semaine politique avec le duel à droite pour les municipales à Nice, la nouvelle candidature de Franck Louvrier à La Baule et le statut fragile d’Olivier Faure au sein du PS dans la perspective d’une primaire pour la présidentielle.
François Bayrou devrait quitter Matignon à l’issue du vote de confiance le 8 septembre. La classe politique se divise sur la suite à donner aux événements.