Agression au couteau dans un collège en Haute-Marne : la surveillante est morte de ses blessures, le suspect en garde à vue est un élève de l’établissement
Un élève a été arrêté mardi 10 juin au matin après avoir « blessé grièvement une assistante d’éducation » avec un couteau lors d’un contrôle de gendarmes devant un collège de Nogent-sur-Marne (Haute-Marne), a indiqué la préfecture. La victime, âgée de 31 ans est décédée. Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent et les 324 élèves de l’établissement ont été confinés, a précisé la préfecture.
Élisabeth Borne se rend sur place
« Un drame terrible a frappé ce matin un collège de Nogent : une assistante d’éducation a été victime d’une attaque au couteau par un élève de l’établissement. J’exprime tout mon soutien à la victime et à ses proches », a écrit sur X la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne. « Je me rends sur place en soutien à l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre », a-t-elle ajouté. « Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé », a réagi Emmanuel Macron sur le même réseau social, ajoutant que « la Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime ».
Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont été mis en place après une rixe qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne en mars. Les ministres de l’Éducation et de l’Intérieur avaient alors promis davantage de « dissuasion et de sanctions » aux abords des établissements scolaires après la « longue litanie » de rixes mortelles, rappelle l’Agence France-Presse (AFP).
Fin avril, au lendemain d’une attaque mortelle dans un établissement à Nantes, le ministère de l’Éducation nationale avait indiqué que 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient permis la saisie de 94 armes blanches depuis mars. Après cette attaque au couteau qui avait fait un mort et trois blessés dans un lycée de Nantes, le premier ministre François Bayrou avait annoncé « une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires », rapporte (AFP). Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau en avait également profité pour livrer son analyse politique devant la presse présente, érigeant le drame en symbole d’une « société d’ensauvagement ».
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