Tennis : Sabalenka en force sur les terrains et les réseaux sociaux

Aryna Sabalenka, est un personnage étonnant, à double facette en fonction de l’endroit où elle se trouve. Quand la numéro 1 mondiale est sur le terrain, c’est une tornade physique qui ne s’économise pas. Une fois sortie des courts, où elle ne reste jamais longtemps, elle aime par contre prendre son temps pour alimenter son Instagram.

Sur le terrain, sa puissance de feu impressionne. Elle tape ainsi plus fort en coup droit que certains hommes. Il est d’ailleurs en moyenne plus rapide de 1,6 km/h que celui d’Alcaraz, 3,2 km/h plus rapide que celui de Sinner et 6,4 km/h plus rapide que celui de Djokovic. Quand on lui en parle, elle a fait mine de ne pas y croire : « J’ai vu ces statistiques en coup droit et je n’arrive pas à croire que c’est si rapide. Je me sens même mal à l’aise d’être en haut du classement et de frapper plus fort que les gars. » Au service, c’est tout aussi impressionnant ! En 2018, au trophée de l’Elite, une de ses premières balles a été chronométrée à 214 km/h – la vitesse moyenne du premier service s’élève à 184,1 km/h chez les hommes.

20 titres en simple et 6 titres en double dames

La Biélorusse, du haut de son 1,82 mètre pour 79 kilos, ne fait donc pas dans la dentelle dès qu’elle pose les pieds sur un court de tennis et son palmarès en témoigne. Depuis 2015, elle a engrangé 20 titres en simple sur le circuit WTA, dont l’Open d’Australie en 2023 et 2024, l’US Open 2024 et six titres en double dames, dont deux en Grand Chelem. Très agressif, son jeu, lui a permis dès 2023 de devenir une première fois numéro 1 mondiale, avant d’être délogée par son adversaire de toujours, la Polonaise Iga Swiatek. Mais depuis la fin 2024, elle a repris sa place tout en haut du classement WTA.

Dimanche, lors de son premier tour pour ce Roland-Garros 2025, lieu où jusqu’à présent elle n’a jamais dépassé la demi-finale, la tête de série numéro 1 n’a fait qu’une bouchée de son adversaire, la Russe Kamilla Rakhimova (6-1 ; 6-0) : « Je suis très contente d’être de retour à Paris, j’étais impatiente de jouer Roland-Garros en 2025 », a déclaré celle qui vise cette année son premier succès sur la terre parisienne. « À ce moment de ma carrière, je ne suis pas là pour faire une finale, mais pour la gagner. J’ai appris de mes erreurs de l’an passé. Il ne suffira pas de taper fort, mais aussi de faire durer l’échange. Je dois être au top physiquement, mais aussi mentalement. Avoir la pancarte de favorite me motive. »

Une star des réseaux sociaux

Féroce sur le court, ce qu’elle explique par une stricte éducation sportive reçue dans son pays – « Il n’y a rien de bienveillant dans la collaboration entre l’entraîneur et sa joueuse dans les pays de l’Est. C’est la raison pour laquelle, peut-être, nous sommes plus fortes » –, Aryna a tout de la rigolote dans la vie de tous les jours, et tout particulièrement sur les réseaux sociaux.

Elle est une sorte de « Martine à… » version pays de l’Est. « Aryna à la plage », « Ayrina à l’Hôtel », « Aryna à l’entraînement », « Aryna danse dans sa chambre »… Sabalenka fait le clown et semble accro à ses vidéos sur Instagram, et ce, même si elle s’en défend : « Putain de merde. Sans vouloir offenser personne. Qu’est‐ce qui est le plus important pour moi ? Voyons voir, mes fans préférés ou mon petit ami ? Je préfère me passer des réseaux sociaux » a-t-elle répondu lorsqu’on l’interrogeait sur son addiction.

On a malgré tout peine à la croire ! Ils sont quand même 3 millions à suivre la Biélorusse qui ne manque jamais une occasion d’utiliser son portable pour donner de ses nouvelles. Téléphone qu’elle n’hésite d’ailleurs pas à sortir en plein match. Il y a un mois, lors de son quart de finale du WTA 500 à Stuttgart face à la Belge Elise Mertens, Aryna Sabalenka, qui contestait une décision de l’arbitre, a pris son téléphone pour prendre une photo de la marque. Voilà ce qui s’appelle être connectée.

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