RÉCIT - Les dirigeants israéliens et américains, épaulés par des hommes de l’ombre égyptiens et encouragés par le Qatar, ont très tôt entamé des discussions pour faire libérer les otages.
Y penser toujours. N’en parler jamais. Malgré les démentis officiels, martelant qu’aucune négociation n’était possible avec les «tueurs» du Hamas, les dirigeants israéliens et américains, épaulés par des hommes de l’ombre égyptiens et encouragés par le Qatar, ont très tôt entamé des discussions pour faire libérer des otages détenus depuis le 7 octobre. Des discussions secrètes, limitées à un cercle restreint de personnes, qui ont fini par produire des résultats. Une fois de plus, fidèle à son opportunisme diplomatique, c’est le Qatar, en raison de son expertise pour négocier avec des «terroristes» auxquels on ne parle pas, qui a d’abord été à la manœuvre.
«Formez une équipe de négociateurs en vue d’œuvrer à la libération des otages», suggère un premier message du Qatar à l’Administration américaine, selon l’agence Reuters. Les Qatariens ont visiblement des choses à confier à leur allié américain: des «renseignements sensibles» concernant les otages et leur «potentielle libération». Nul ne…