Pour l’heure, tout le monde ou presque se veut optimiste. Les « discussions techniques » visant à mettre en œuvre la première phase du plan Trump doivent débuter ce lundi, à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le Hamas n’a pas attendu l’échéance de l’ultimatum lancé par Donald Trump pour donner sa réponse au plan présenté le 29 septembre à la Maison-Blanche.
Après avoir laissé soixante-douze heures de délai, le président états-unien s’était fait plus pressant le jeudi 2 octobre en exigeant une réponse d’ici à dimanche soir. La décision de l’organisation palestinienne, que l’on disait divisée sur l’attitude à adopter, est finalement intervenue vendredi.
Le Hamas propose un gouvernement palestinien de technocrates
Le mouvement accepte de libérer tous les prisonniers israéliens détenus (ils seraient 48, dont la moitié vivants) « d’une manière qui permette » la fin de la guerre israélienne et un retrait total de la bande de Gaza. Il a également affirmé qu’il remettrait le pouvoir à un groupe de technocrates palestiniens.
Pour le reste du plan en 20 points de Trump, qui comprend le désarmement du groupe, il a déclaré qu’il devrait être « discuté dans un cadre national palestinien global, dans lequel le Hamas sera inclus et contribuera en toute responsabilité ».
Un « oui, mais »,...