Al-Eizariya (Cisjordanie occupée), correspondance particulière.
Devant les centaines de marmites métalliques qui s’entassent à l’entrée de son magasin de traiteur d’al-Eizariya, à l’est de Jérusalem, Ishaq peine à dissimuler sa colère. « De quelle paix parle-t-on quand, demain encore, j’aurai peut-être cinq, dix check-points israéliens à traverser pour rentrer chez moi, à Hébron ? » tonne-t-il. À quelques mètres de là, Mohamed lève les mains dans un geste de découragement : « Ce n’est pas un plan de paix, c’est une reddition décidée ailleurs et imposée ici », balaie-t-il.
Vendredi 3 octobre, le Hamas a partiellement accepté le plan de paix pour Gaza, proposé par le président américain Donald Trump. Si...