Abdominaux en béton, 1,78 m, et une paire de jambes qui courent le 400 mètres en moins de 53 secondes. Dans un Palais Brongniart transformé en temple du sport, Anna Cockrell, athlète américaine de 26 ans, parade. Si elle est là ce soir d’avril 2024, c’est qu’elle fait partie des 40 sportifs internationaux choisis par Nike pour présenter les tenues qu’ils porteront lors des Jeux olympiques de Paris. Pour Cockrell, une brassière et une culotte aux couleurs des États-Unis, quand ses compatriotes, la sprinteuse Sha’Carri Richardson et la spécialiste du 800 mètres Athing Mu, défilent respectivement vêtues d’une combinaison-short et d’un maillot bicolore.
Alors que la fête bat son plein sous la voûte du Palais Brongniart, au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, le mécontentement enfle. L’Amérique vient de découvrir qu’en plus des trois modèles présentés à Paris, les athlètes féminines concourant aux Jeux se verront proposer une tenue très, très échancrée. Qu’importe que certains internautes…