C’est la fin d’une première campagne éclair. Trois semaines à peine après la dissolution surprise de l’Assemblée, activée par Emmanuel Macron dans la foulée des européennes, les Français sont de nouveau appelés aux urnes dimanche pour le premier tour des législatives anticipées. Au terme de vingt petits jours qui ont vu exploser l’intégralité du paysage politique français, les électeurs montrent un intérêt grandissant pour le scrutin. De quoi faire bondir la participation, estimée vendredi à 67% (+3 en une semaine), soit 19,5 points de plus que lors des dernières législatives de 2022. C’est ce que révèle vendredi le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, qui fournit d’ultimes projections en sièges sur la base d'intentions de vote au niveau national.

Alors que l’«union des droites» emmenée par le Rassemblement national - et renforcée par 62 candidats «ciottistes» - a été secouée par la polémique sur l’interdiction de certains «emplois extrêmement sensibles» aux…